Une petite fantaisie qui rend hommage au Gien des années soixante.
Insouciance – légèreté – et aussi une intrigue amoureuse dans une petite ville de province où tout le monde se connaît…
Avis d’un libraire : OLIVIER BOURDON. (Librairie : Café Librairie de Sancerre, Sancerre)
« Michèle Dassas situe son troisième roman à Gien dans les années 1960. On y rencontre Maud, jeune femme récemment arrivée en ville. Elle vient de décrocher un poste d’opératrice de téléphone et espère faire connaissance avec les jeunes du coin. Les après-midi sur les plages du bord de Loire, les bals où l’on danse le Madison et autres fêtes sont des moments propices à l’insouciance et à la conquête amoureuse. Pour arriver à ses fins, Maud ne s’embarrasse pas de scrupules et fait basculer le destin d’une rivale plus belle qu’elle. L’atmosphère d’une ville de province de l’après-guerre écrasée par les conventions sociales fournit un contexte propice aux calomnies de toutes sortes et alimente le drame qui plane sur ce récit. Mais l’auteur a choisi la légèreté pour cette peinture des tourments amoureux. Son projet était de rester fidèle à l’esprit d’une époque, celle du twist, des romans photos et des 45 tours. La Demoiselle du téléphone est aussi une description minutieuse de la vie quotidienne de Gien. À ce titre, le roman est une tentative réussie de faire revivre le souvenir d’une petite ville des bords de Loire. »